Il faillit mourir à l'âge de quinze mois, le 31 octobre 1981, lorsque Lord Voldemort un puissant mage noir, lui jeta le sortilège impardonnable de l'Avada Kedavra Avant Harry, personne n'avait jamais survécu à un tel sort. Il ne garda de cette attaque qu'une cicatrice en forme d'éclair sur le front. C'est la puissance de l'amour de sa mère lily, qui se sacrifia pour lui, qui provoqua ce « miracle ». Cependant, les détails de cet événement inattendu ne sont révélés au lecteur que dans le septième tome. Une seule chose est sûre : l'amour de Lily est quelque chose que Voldemort était incapable de prévoir, encore moins de comprendre. Cette protection « miraculeuse » vient d'une très ancienne magie liée à l'amour et peut rester active jusqu'à la majorité de Harry, à la condition que quelqu'un de son sang (autrement dit, sa tante Petunia) l'accueille chez lui. Le sort du mage noir se retourna contre lui et il fut réduit à un être sans corps, plus faible encore qu'un fantôme mais néanmoins toujours capable d'utiliser son pouvoir de possession. Harry resta brièvement seul dans son berceau, blessé au front, au milieu de sa maison presque entièrement détruite, les ruines recouvrant les corps de son père et de sa mère. Très vite, cependant, Rubeus Hagrid vint le sauver et partit rejoindre Dumbledore avec la moto volante de Sirius Black, parrain de Harry, afin qu'il ne soit pas retrouvé par les Mangemorts.
Harry fut placé au 4, Privet Drive chez son oncle et sa tante, les Dursley, des moldus qui répondent ainsi, quoiqu'à contrecœur, à la demande d'Albus Dumbledore. Il vivra chez eux jusqu'à son entrée à Poudlard, puis n'y reviendra plus que chaque été, jusqu'à son départ définitif, l'été de ses 17 ans. Dumbledore, qui avait conscience de la magie protectrice liée au sang, adressa une lettre à sa tante Pétunia Dursley, née Evans, sœur de Lily Evans Potter, en lui expliquant ce qui s'était passé chez les Potter. Cependant, Petunia, dégoûtée par la magie, son « horrible monstre de sœur » et son « horrible mari », cache à son neveu la vérité sur la mort de ses parents et sur sa nature de sorcier. Les Dursley lui menèrent la vie dure, lui donnant à réaliser de nombreuses tâches ingrates, tandis que leur fils Dudley, un gros garçon dodu gâté par ses parents, fait de Harry son souffre-douleur, s'amusant à le poursuivre avec ses amis (un jeu qu'ils appellent "La Chasse au Harry") et à le frapper, les rares fois où il parvient à l'attraper. Harry subit également de nombreuses maltraitances de la part de son oncle et de sa tante : jusqu'à la fin de sa dixième année, il dormait dans un placard sous l'escalier, devait cuisiner pour eux (mais ne mangeait que très rarement à sa faim) et ne pouvait porter que les vieux vêtements de Dudley. Mais surtout, il grandit de l'âge de quinze mois à l'âge de onze ans sans amour parental. Les Dursley durent déménager lors des évènements du septième tome afin que Voldemort ne puisse pas suivre leur trace.
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